Petit retour sur l’émission de radio « Embarquement immédiat », dans laquelle Corentine Feltz interview le fondateur d’Ô FERMIER sur France Bleu Paris !
Interview
Corentine : Les produits de la ferme arrivent à Paris, les œufs, le fromage, les fruits, les légumes, la viande, les produits d’épicerie, les boissons aussi, dans une boutique qui a choisi le 30 octobre pour son inauguration, soit le premier jour du reconfinement, c’est ballot.
Rire
Bonjour Damien Bodard, vous êtes fondateur d’Ô FERMIER.
Damien : Bonjour.
Corentine : Ô FERMIER à ouvert vendredi, est-ce que les clients ont été au rendez-vous ce week-end Damien ? »
Damien : Tout à fait, on a reçu un accueil très chaleureux par les gens des Batignolles, beaucoup de clients ont validé le concept : ils attendaient avec impatience ce type de commerce.
Donc Ô FERMIER c’est des saveurs paysannes en circuit court. C’est 1300 produits fermiers en direct des fermes, comme vous le disiez, 10 univers complets. On peut faire ses courses dans un lieu unique et en connaissant l’humain derrière le produit. C’est-à-dire que l’on sait qui a fait le produit, on sait d’où il vient, et ça, c’est très important, de redonner la valeur à un humain qui fait le produit.
Corentine : C’est ça. Alors évidemment on imagine que vous avez une clientèle de quartier, mais est-ce que vous faites aussi des livraisons Damien ?
Damien : Alors, pour le moment non, mais c’est quelque chose que l’on va travailler pour le printemps de l’année prochaine.
Corentine : Alors, amener la campagne aux Parisiens, c’était votre motivation à Ô FERMIER ?
Damien : Oui tout à fait. L’idée était d’implanter une offre fermière permanente dans la capitale, puisque les produits fermiers dans la capitale sont difficiles à trouver ou assez chers dans les épiceries fines (…). Donc là c’était apporter un produit de qualité, de saison et en permanence sur Paris.
Corentine : Donc beaucoup moins d’intermédiaires, c’est du direct (…) entre le producteur et la boutique en tout cas.
Damien : Tout à fait. En fait on a enlevé tous les intermédiaires, ce qui permet de valoriser correctement tous les produits, et pour les producteurs d’avoir une rémunération juste. Chez Ô FERMIER on ne discute aucun prix : les producteurs fixent leurs prix. Et nous, nous rémunérons les producteurs à leur juste valeur.
Corentine : Et pour le consommateur ça permet aussi d’avoir un produit extrafrais, qui ne soit effectivement pas passé par les centrales d’achat, etc.
Alors « circuit court », « court » comment Damien ? D’où sont vos producteurs ? Est-ce que vous en avez en Île-de-France ?
Damien : Alors oui, on a une grosse partie de l’offre en produits frais qui vient d’Île-de-France. On travaille par exemple avec la ferme de Viltain, la ferme Tremblay. On a des produits qui viennent de moins de 200 km d’Île-de-France (on va dire que 30% de la gamme est située à moins de 200 km de Paris). Et après moi j’ai insisté sur des labels principalement sur les autres produits : des AOP, des IGP, des Labels Rouges, des AB… Et en fait (…), j’avais un réseau national, je travaille depuis 10 ans avec des producteurs qui sont dans toute la France. Donc l’idée était d’apporter une offre fermière de qualité avec un cahier des charges bien précis.
Corentine : Alors justement cette qualité, d’avoir un bon produit, de bien rémunérer le producteur… Est-ce que ça coûte plus cher finalement ou est-ce que vous arrivez à équilibrer du fait d’avoir supprimé beaucoup d’intermédiaires ?
Damien : En fait tout dépend comment on compare les choses. Si on compare les choses par rapport à la grande distribution, effectivement on peut avoir des produits qui vont être un peu plus chers. Mais sur tout ce qui va être métiers de bouche, les crèmeries, les boucheries, les épiceries fines, on est clairement beaucoup moins cher.
Corentine : Donc ça s’équilibre.
Laurent : Vous avez trouvé un lieu suffisamment grand pour vous installer ? Ça fait combien de mètres carrés ?
Corentine : 200 mètres carrés ?
Damien : On a trouvé un lieu de 315 mètres carrés, ça n’a pas été facile à trouver, en plein XVIIe dans le nouveau quartier des Batignolles, avec la ligne 14 qui va arriver début décembre devant le magasin.
Laurent : Ah oui, très bien !
Corentine : Je vais vous donner l’adresse Laurent.
Laurent : Faut en ouvrir d’autres !
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Corentine : Un réseau Ô FERMIER.
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Damien : Tout à fait. Alors on n’en est pas encore là, on a ouvert il y a trois jours. Effectivement, il y a un potentiel de développement et une demande des consommateurs très intéressés par ce type de magasin.
Corentine : C’est tout nouveau, on en parle déjà sur France Bleu Paris.
Damien : Pour donner un ordre d’idée, on a Smaïn (Smaïne Faïrouz) qui est venu ce week-end et qui a adoré le concept, on a Isabelle Adjani qui est venue hier qui a adoré le concept…
Corentine et Laurent : Ah, bien !
Laurent : Bon nous aussi. On n’est pas si star, mais on adore le concept.
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Corentine : Et ça se passe donc dans le quartier des Batignolles, dans le XVIIe arrondissement. Je vais vous donner l’adresse précise pour bientôt, quand on sera redéconfiné : 39 rue Rostropovitch.
Laurent : Son prénom ?
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Corentine : Mstislav.
Rire
Laurent : Allez-y, dites-le Damien.
Damien : Rire
Ce n’est pas évident à prononcer effectivement.
Laurent : Bon aller 39 rue Rostropovitch dans le XVIIe.
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C’est ouvert tous les jours ? Dites-nous à peu près quand on peut y aller.
Damien : On est ouvert le lundi de 14h à 20h (…). Sinon c’est du mardi de 10h à 20h, et le dimanche de 10h à 17h.
Laurent : Très bien. Bon et bien super !
Corentine : Et ça s’appelle donc Ô FERMIER. Merci Damien, on vous souhaite une bonne et longue route !
Vous souhaitez entendre l’interview du fondateur d’Ô FERMIER sur France Bleu Paris ? Rendez-vous sur le site de la célèbre radio pour écouter le replay du 2 novembre 2020. Début de l’interview à 15 min 25 secondes !
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